dimanche 25 janvier 2009

Manifestation jeudi 29 janvier 2009

Aujourd’hui comme hier, les parents d’élèves FCPE restent mobilisés
C’est l’avenir de nos enfants qui se joue… et c’est l’affaire de tous !

Après la belle participation de la FCPE à la manifestation du Samedi 17 janvier

La FCPE sera de nouveau présente lors de
la manifestation du Jeudi 29 janvier
Départ 14 h de la Place de la Bastille
(le ralliement se fera sous le ballon bleu FCPE)

La FCPE appelle les parents d’élèves à participer aux manifestations du 29 janvier dans toute la France pour défendre le service public d’éducation, aux côtés des lycéens et des étudiants. Elle s’associe à la revendication commune de politiques publiques ambitieuses, volontaristes, génératrices d’emplois, de valeurs et porteuses d’espoirs.

Parce que la formation est le meilleur rempart contre la précarité et le chômage, les parents exprimeront le 29 janvier leur exigence de la priorité à l'éducation dans notre pays.

Les politiques publiques doivent intégrer tous les moyens nécessaires au bon fonctionnement du service public d’éducation pour assurer l’éducation, la formation et l’intégration des jeunes dans la société d’aujourd’hui et de demain. La FCPE rappelle son refus des suppressions de postes programmées pour la rentrée 2009 et son opposition à la carte scolaire telle qu’elle commence à se dessiner dans les départements.

Cette manifestation sera l'expression de tous ceux qui, dans le champ associatif, éducatif et familial, c’est-à-dire dans leur vie quotidienne, sont atteints par une même volonté politique de destruction des services publics et par une volonté forcenée de faire des économies au détriment de tous et de chacun.

mercredi 21 janvier 2009

Janvier 2009 - Etat des lieux

Cette année, beaucoup de changements sont intervenus à l’école, des changements qui n’apportent pas toujours une amélioration du cadre de vie scolaire de nos enfants.
La semaine de 4 jours a été mise en place, les enfants n’ont plus classe le samedi matin. Beaucoup de parents souhaitaient pouvoir bénéficier de ce week-end complet avec leurs enfants. Mais concrètement, les élèves ont désormais 24 heures d’enseignement par semaine au lieu de 26 heures auparavant. Les programmes scolaires n’ont pas été allégés, et les semaines peuvent être longues pour nos enfants.
Parallèlement à la mise en place de cette semaine de 4 jours, le ministère de l’Education Nationale a décidé dès cette rentrée scolaire, de réaffecter une partie des heures supprimées le samedi matin à la mise en place de 60 heures annuelles «d’aide aux élèves rencontrant des difficultés scolaires». (Voir l’article sur ce sujet).
Ces heures d’ «aide personnalisée» sont dispensées par un enseignant généraliste en dehors du temps scolaire des élèves et ne peut se substituer au RASED (réseau d’aide aux élèves en difficultés) qui est constitué de trois catégories de professionnels titulaires de diplômes spécifiques : les Maîtres G, chargées de l'aide à dominante rééducative (par exemple pour les enfants qui ont des problèmes de rapport à l’école, de comportement, etc.), les Maîtres E chargés de l’aide à dominante pédagogique (aide à l’apprentissage), et les psychologues scolaires.
Or, le risque existe que la mise en place de cette aide serve de prétexte au ministère pour supprimer les RASED. Au mois de juin dernier, la « maître G » qui était présente sur notre groupe scolaire est partie à la retraite, et le ministère de l’Education Nationale a décidé de ne pas la remplacer. Désormais, le RASED n’est plus constitué que de 2 intervenants : une psychologue scolaire et une maître E. Le projet de budget 2009 pour l’Education nationale prévoit la suppression de 20% des postes d’enseignants spécialisés. Ceci entame sérieusement les capacités d’intervention des réseaux d’aide (RASED).
Cette année, est également mis en place le « SMA », service minimum d’accueil (loi du 20 août 2008 – circulaire d’application du 4 septembre 2008) qui doit être organisé par les communes les jours de grève des enseignants. Concrètement, la municipalité doit mettre en place un service d’accueil des enfants lorsque le nombre d’enseignants grévistes est égal ou supérieur à 25%. Mais cette loi reste très floue lorsqu’il s’agit de définir à quelles personnes nos enfants vont être confiés : aucun taux d’encadrement minimum n’est fixé par la loi, aucun diplôme n’est requis non plus, il est seulement précisé que les personnels municipaux travaillant auprès d’enfants seront sollicités les premiers. Serons-nous vraiment rassurés, nous parents, de laisser nos enfants dans ces conditions ?
Evoquons également une baisse des subventions allouées par l’état aux municipalités pour les activités scolaires et extra scolaires : A Fontenay-aux-Roses, sur le temps scolaire, seuls le sport et le projet « musiques à l’école » seront maintenus ; sur le temps péri-scolaire (pendant la pause de midi), les activités du CEL (contrat éducatif local) continueront à exister, mais toutes les activités ne pourront être maintenues, certaines vont être supprimées.
Face à toutes ces mesures qui touchent l’école de nos enfants, nous pensons qu’il était temps de faire un bilan, de dénoncer cette mise à mal de notre système éducatif. Parents d’élèves élus pour vous représenter, nous continuerons à vous informer. Face à des réformes qui n’ont aucune ambition et un goût bien amer de réductions budgétaires, nous userons de notre devoir de vigilance, d’information, nous continuerons à porter les revendications d’amélioration des conditions de travail et de vie des élèves, pour que l’éducation de nos enfants reste une priorité.

L'aide personnalisée

Contexte : Alors que la réforme alourdit les programmes scolaires, la suppression du samedi matin se traduit par une diminution du temps scolaire obligatoire de 26 à 24 heures/semaine (soit 72 heures/année). Pour palier aux inégalités et/ou aux difficultés de certains élèves, on nous propose l’aide personnalisée.

Qu’est ce que c’est ? :
Cette aide représente 60 heures maximum par élève et par an.
Chaque établissement (via son conseil des maîtres) doit organiser le programme de ces aides personnalisées, à savoir : horaire, durée du cycle de l’aide et enfants concernés. Les parents, des enfants proposés, sont personnellement informés et doivent donner leur accord écrit.

Comment ça se passe au Parc et à Jean Macé ?
A l’école du Parc, elle est mise en place depuis le 17 Novembre. Elle concerne 56 élèves, qui participent à cette aide par petits groupes de 3 à 6 maximums, avec leur enseignant, 4 fois par semaine de 11h30 à 12h00. Ces aides sont proposées sous forme de cycles de 4 à 6 semaines.
L’équipe enseignante a rappelé au Conseil d’école que cette aide ne pouvait en aucun cas se substituer au travail effectué par les RASED

A Jean Macé, 33 élèves sont concernés. Les enseignants ont fait le choix de prendre tous les enfants montrant le moindre signe de « fragilisation » en moyenne et en grande section. Cette aide se déroule entre 11h30 et 12h00, sur 2 périodes couvrant l’année, sous forme de différents ateliers réunissant chacun de 2 à 8 enfants.

Et ailleurs ? :
Dans certaines villes, les enseignants ont gelé ces heures pour montrer leur désaccord avec la suppression des RASED
Si de nombreuse communes l'ont répartie en quatre séances de trente minutes par semaine, dispensées soit le matin avant la classe, soit pendant la pause méridienne, soit encore après l’école, d’autres établissements ont opté pour une formule de deux fois une heure et d’autres encore l'organisent à raison de trois séances de quarante minutes. Enfin, certaines écoles ont choisi l’option des deux heures consécutives, souvent le mercredi.

Rappel de la position de la FCPE :
La FCPE dénonce la relégation de l’aide aux élèves en difficulté, hors du temps scolaire. Elle rappelle que c’est du renforcement du Réseau d’Aide aux Élèves en Difficulté (RASED) dont l’Ecole a besoin pour permettre l’acquisition des savoirs et compétences à tous les enfants, notamment les plus fragiles.